Wanamics souffle sa première bougie

Wanamics clôture son premier exercice au 30 septembre et, en tant qu’indépendant, me voici face à moi-même pour l’Assemblée Générale annuelle !

Avant de me lancer dans cette belle aventure, j’avais profité de l’expérience et des conseils de quelques uns.
Voilà venue l’occasion ne leur en rendre compte et de partager plus largement ce retour d’expérience sur une année riche d’apprentissages.

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Quitter sa zone de confort

En l’occurrence, pour moi, il s’agissait également de quitter une zone d’inconfort !
Mon employeur ayant fait le choix d’abandonner le produit sur lequel je m’étais investi depuis de nombreuses années, je ne souhaitais pas en être le fossoyeur.

Mais cela ne pouvait être la seule motivation, et le premier confinement m’a donné l’occasion de mûrir mon projet.

Entreprendre

Ce n’est pas compliqué en soit mais les aspects à prendre en compte sont multiples et une période de maturation est nécessaire pour :

  • Poser les bases du projet (proposition de valeur, marché…)
  • Evaluer forces/ faiblesses / opportunités / menaces (SWOT)
  • Définir un business plan et un modèle économique
  • Choisir un statut
  • Financer le cas échant (dans mon cas un PC suffisait)
  • S’informer (très chronophage) pour faire des choix éclairés
  • Sécuriser (modèles de contrats, responsabilité civile professionnelle, INPI…)
  • Véhiculer une image (nom, logo, site, blog, LinkedIn)

Proposer

Mon offre est basée sur Business Central, produit de la gamme Dynamics de Microsoft.
Digne héritier de Navision puis Dynamics-NAV, il bénéficie désormais des multiples avantages du ‘cloud’.

De fait, il se contente d’un accès internet (aucune installation) et s’intègre très naturellement aux autres solutions de Microsoft (Excel, Word, Outlook, Teams, Power BI…) ou d’autres éditeurs (via des APIs).

L’exploitation de ce service (SaaS) est assurée par Microsoft, qui y intègre les dernières améliorations (2 versions / an et une révision chaque mois).

C’est donc une offre évolutive, pérenne et économique.

Autour de Microsoft, un écosystème propose une multitude de services et de solutions complémentaires au travers d’un réseau international de partenaires.

Cet environnement s’avère particulièrement favorable aux freelances qui peuvent accompagner les clients dans la mise en œuvre en apportant leur expertise et leurs connaissances métiers.

Vendre

Il n’y a pas de sot métier 😉et il faut bien s’y mettre.

J’ai eu la chance de débuter mon activité en ayant déjà 2 projets en sous-traitance pour mon ancien employeur.
J’ai ensuite décroché rapidement un autre projet significatif, qui m’a largement mobilisé cette année.
Merci à Nicolas de sa confiance pour un beau projet qui m’a permis de mettre en application les diverses possibilités de Business Central 365 et qui ne demande qu’à s’étendre…

Sur ce projet comme sur le suivant lancé en juin, j’ai surtout mis en avant un savoir-faire, en particulier sous forme de prototypes (POC) qui m’ont permis de démontrer la pertinence des propositions.
Un savoir-être basé sur la confiance et la bienveillance a pu faire la différence.
Les aspects contractuels ont été assez peu formalisés, une approche en mode agile étant privilégiée.

Pérenniser et capitaliser

La polyvalence (fonctionnel, développement, pilotage projet, organisation, finance et contrôle de gestion) est appréciée des PME.

Le risque d’un one-man show est minimisé par une documentation actualisée au fil du projet, basée sur des outils collaboratifs.

Mon objectif est de formaliser la connaissance autour du projet pour que le client soit libre de le confier à un autre partenaire (je reconnais que cette démarche n’est pas commune, mais, étant en fin de carrière, je souhaite pouvoir me retirer sans le laisser orphelin).
J’espère qu’à son tour, le nouveau partenaire adoptera une démarche ouverte avec pour principal engagement de mériter la confiance du client.

Produire

Pas toujours facile d’être au four et au moulin mais cela permet une réelle agilité.
Les prestations, à distance en quasi totalité, permettent flexibilité et réactivité.

Des atelier en visio de une à deux heures sont plus efficaces que des journées complètes sur site. Leur fréquence permet de rester mobilisé tout en assurant les tâches quotidiennes.

Un rendez-vous hebdomadaire avec le chef de projet permet de garder le rythme.

Les déplacements restants limités, le rayon d’action peut être large.
Il est en revanche essentiel d’entamer le projet en présentiel pour poser les bases des relations humaines.

Quant aux développements complémentaires, je reste fidèle à ma devise « Adopter plutôt qu’adapter » en veillant à les limiter strictement (même si le mode développement par extension n’entrave plus les évolutions).

Assister

Je n’ai pas voulu majorer l’abonnement à Business Central d’un contrat d’assistance.
Mes prestations sont ainsi au plus juste et le client visera à être autonome au quotidien.

Je reste cependant disponible pour faire face aux cas particuliers et accompagner le changement.

Améliorer

L’un des apports majeurs du cloud et de l’offre SaaS est que les évolutions et mises à jour sont transparentes et indolores.

Si vous disposez d’un abonnement Office 365, vous avec perçu quelques changements au fil du temps et découvert de nouvelles fonctions, mais n’avez pas eu à subir de changement de version et autre migration périlleuse.

L’expérience est similaire avec Business Central 365 : un message pour vous prévenir qu’une nouvelle version sera prochainement déployée et vous permettre de la planifier, un autre quelques jours plus tard pour vous dire que tout s’est bien passé 😊

Vous aurez pu en avoir un avant-goût (preview) pour y valider la compatibilité de vos extensions et trouver d’abondantes ressources pour en découvrir les nouveautés.

Evoluer

Il serait dommage de ne pas profiter des nombreuses fonctionnalités de Business Central par méconnaissance.

Il faut cependant avancer pas à pas. Là encore la démarche agile permet d’étendre progressivement le périmètre de l’application et de son intégration avec d’autres solutions, en accompagnant les clients dans la durée.

S’informer, se former

Mes compétences sont ma seule ressource.

Les sources d’informations sont nombreuses mais cela suppose d’y consacrer du temps.

Les offres et le marché sont en perpétuelle évolution, la mise à niveau est un défi permanent.

Durant cette année, j’ai approfondi mon expérience du nouvel environnement de développement (VS Code/AL Code) pour développer des extensions.

J’ai pu enrichir mes compétences (API, Power BI) à l’occasion de projets qui m’ont permis de les mettre en pratique.

Partager, communiquer

J’apprécie la rédaction et je publie via un blog des informations relatives à Business Central et à son environnement (près d’une centaine à ce jour).

Il peut s’agir de mettre en avant telle ou telle fonctionnalité, de relayer des informations (dont quelques traductions de sources anglophones), ou encore de décrire une façon d’aborder quelques sujets relatifs à la méthodologie de mise en œuvre.

Je constate qu’il est assez peu parcouru. Mon but n’est pas de faire de l’audience, mais les quelques retours que j’ai sont très positifs et autant que d’autres en profitent.

C’est pourquoi je compte désormais sur LinkedIn pour partager ces articles.

Echanger

La vie de freelance est un peu monacale !
Mon tempérament s’y prête bien, et j’apprécie le calme pour travailler sereinement (on ne se refait pas 😉).

Les occasions d’échanges (à distance) sont nombreuses mais laissent peu de place à la convivialité.
C’est donc sur le plan personnel qu’il faut rechercher cet équilibre.

Organiser son temps

Le temps c’est de l’argent… mais pas que.

J’ai plaisir à mettre mon expérience à profit, à la partager et à la transmettre.

Après des années familiales bien occupées, j’ai désormais plus de temps et moins de besoins.
Je n’hésite donc pas à prendre le temps, par exemple de rédiger cet article !

J’apprécie d’avoir la liberté d’organiser mon temps comme je le souhaite, de profiter d’une belle météo annoncée pour une escapade ou à l’inverse de travailler soir et week-end pour avancer quelques tâches.

La frontière entre le temps personnel et le temps professionnel est parfois floue, mais quand on aime on de compte pas (ça vaut dans les deux sens 😉).

Prendre des congés tout en assurant la prise en charge des problèmes bloquants est parfois une gageure mais, en évitant quelques période cruciales et/ou en ayant un accès internet, il reste possible d’assurer un service minimum.

L’organisation s’appuie également sur quelques outils, mais ce sera l’objet d’un prochain article…

J’espère, au risque de vous avoir fait l’effet d’une introspection, vous avoir partagé mon enthousiasme d’avoir concrétisé ce projet.

Lien Permanent pour cet article : https://www.wanamics.fr/wanamics-souffre-sa-premiere-bougie/

1 Commentaire

  1. Super article, qui permettra d’aider bien d’autres personnes qui souhaitent se lancer !

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