Cette extension regroupe des fonctions qui ne justifient pas une extension à elles seules (« Miscellaneous » signifiant Divers 😉 ).
Elles ont en commun d’être indépendantes les unes des autres et de n’avoir aucun impact sur les tables standards (aucun objet de type TableExt).
Ce n’est que l’une des extensions gracieusement mises à votre disposition (voir Extensions).
Vous pouvez donc en disposer librement dans le cadre de la licence open source qui vous est accordée (voir Licence).
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Souches de N°
Lorsque les N° sont attribués à l’aide d’une souche de N° ‘datée’ (dont la « Date début » des « Ligne souche de N° » est renseignée), il faut, à chaque changement de date (généralement par exercice) définir une nouvelle ligne.
La fonction ci-après facilitera cette opération fastidieuse.
Pour celles-ci, une « Ligne souche de N° » initiale est définie sans « Date début » et permet de définir une partie variable par ‘%1%’ et/ou ‘%2%’ (ex : FV%1%00001).
L’action « Définir souche de N° suivante » permet alors de remplacer ces parties variables par les éléments souhaités pour toutes les souches ainsi définies (ex : FV2300001 au 01/01/2023) :
De plus, une « Ligne souche de N° » est créée pour la période suivante, mais sans « N° début » :
Cette dernière évitera ainsi de poursuivre l’attribution basée sur la souche au 01/01/2023, appelant par là à « Définir Ligne souche de N° suivante » pour la prochaine période.
Contrôle imputation directe
Pour limiter les risques d’incohérence et faciliter les analyses, les comptes associés aux groupes de comptabilisation ne seront généralement pas imputable directement (« Imputation directe » non coché).
Cela semble évident pour le compte 411 associé au « Groupe compta client » qui ne sera imputé qu’au travers d’un compte client et le compte 401 mouvementé au travers d’un compte fournisseur.
Il en est de même pour les comptes financiers auxiliarisés par « Compte bancaire » ou aux comptes auxiliarisés par salarié le cas échéant (pour permettre le lettrage).
Ce principe est généralisé par exemple :
- Aux comptes 60 et 70 associés aux « Paramètres comptabilisation » (définis par combinaison des « Groupe compta marché » et « Groupe compta produit ») qui seront mouvementés par la validation des documents d’achats ou de ventes.
- Aux comptes 445 associés aux « Paramètres compta TVA » (définis par combinaison des « Groupe compta marché TVA» et « Groupe compta produit TVA») qui seront mouvementés via la validation des charges et produits et via le traitement de déclaration de TVA (et lors du lettrage pour la TVA sur encaissements).
- Aux comptes de classe 3 et aux comptes de variation correspondants (603 et 713) mouvementés par le traitement de comptabilisation des stocks (« Valider coûts ajustés »).
- Aux comptes associés aux immobilisations (20, 21 pour la valeur d’acquisition et 280 et 281 pour les amortissements voire 290 et 291 pour les dépréciations), mais les comptes de dotation (68) doivent cependant rester en « Imputation directe ».
L’état de contrôle imputation directe recense les comptes qui dérogent à ce principe et permet de désactiver « Imputation directe » si nécessaire.
Axes principaux obligatoires sur les comptes de gestion
Les « Paramètres comptabilité » permettent de définir 2 axes principaux.
Les options « Gestion axe 1 oblig. » et « Gestion axe 2 oblig. » y sont ajoutées :
Leur activation permet de rendre celle-ci implicitement obligatoire lors de la création d’un compte général de ‘Gestion’.
De plus, des 2 axes sont ajoutés aux principales fiches auxquels il sont associés (compte général, article, ressource, immobilisation) afin d’inciter les utilisateurs à les renseigner, et leur présence sur les lignes des document de ventes et d’achat est contrôlée lorsque celui-ci est lancé.
Cela réduit le risque de constater tardivement que ces informations ont été omises.
Si l’une de ces 2 options est modifiée, tous les comptes de gestion seront modifiés.
Balances analytiques
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la version standard, dans sa localisation française, ne propose pas de balance analytique !
Il est bien sûr possible, avec un peu de patience, d’imprimer une balance générale avec un filtre sur une section (de l’un des deux axes principaux), et ce pour chacune des sections 🙁
En revanche, la localisation nord-américaine de Business Central propose deux états à cet effet, alors, plutôt que d’y transférer votre société, ce sont ces deux états qui viennent à vous !
Ces états s’appliquent à l’un des 2 axes principaux et se déclinent en plusieurs variantes selon les options retenues.
Balance analytique
Balance analytique par sections
Balance salariés
Le « Type compte » ‘Salarié’ proposé sur une feuille de saisie permet de gérer une comptabilité auxiliaire les concernant, en particulier pour le suivi des et le remboursement des notes de frais.
Cependant, Business Central ne propose pas de balance auxiliaire associée.
WanaMisc vient combler cette lacune par une déclinaison de la balance fournisseur.
Code lettrage
Il correspond au « N° séquence lettre final » sous forme de caractères (ex : FDWM pour le N° de séquence 25688) permettant d’identifier visuellement les lignes lettrées en elles.
Il est ajouté aux pages « Ecritures comptables client » et « Ecritures comptables fournisseur » (à « Personnaliser » le cas échéant).
De même, il est repris en source de données du « Grand-livre clients » et du « Grand-livre fournisseurs » mais la présentation correspondante devra être personnalisée.
Remarques
- Ce code lettrage n’est pas mentionné en cas de lettrage partiel.
- S’agissant d’une valeur calculée, cette colonne n’est pas modifiable et ne peut pas être triée ou filtrée.
- Le code lettrage ne correspond pas « ID lettrage ».
- Il n’est pas tenu compte du « Filtre date » (le code lettrage apparaît donc si le lettrage est postérieur).
Identifiant intracommunautaire et adresse
Cet identifiant est désormais essentiel (voir N° facture et nouvelles mentions obligatoires).
C’est pourquoi il est placé en tête sur la fiche client et la fiche fournisseur (entre le N° et le Nom).
Puisqu’il permet la détection de doublons, autant en être informé avant d’avoir saisi l’adresse !
Si le « Code pays » n’est pas encore renseigné et que le préfixe du « N° identif. intracomm. » correspond au « Code pays/région Union Européenne » de l’un des « Pays/régions », le code de celui-ci est repris.
De plus, si le contrôle est activé (voir N° TVA intracommunautaire), l’adresse (fournie en un seul bloc) sera scindée en « Adresse », « Code postal » et « Ville » (voir cette courte vidéo).
Outre le gain de temps appréciable, vous éviterez les fautes de frappe (en particulier avec les caractères accentués étrangers).
La règle empirique consiste à rechercher à partir de la fin un code numérique de 3 chiffres minimum supposé faire partie du code postal, ou à défaut, une virgule supposée séparer la ville. Selon le pays, le code postal peut être comporter des lettres (ex : Codes Postaux de Lettonie – Cybo), ou être en 2 parties (ex : Codes Postaux de République tchèque – Cybo).
Cas particuliers
- Ce service proposé (gratuitement) par l’Union Européenne ne couvre que les 27 pays concernés.
- Pour la France, le nom de la société est préfixé de son statut juridique (SA, SAS…).
Il pourra être effacé (ou déplacé en suffixe) pour préserver le classement alphabétique. - L’obtention de l’adresse ne semble pas possible pour l’Espagne et l’Allemagne (erreur « Le service de validation TVA VIES n’a pas fourni de détails supplémentaires. »).
- Pour la Lituanie (LV) ou la Roumanie (RO), le code postal semble être positionné après la ville et ne permet pas de la dissocier.
- Pour la Grèce, le préfixe utilisé par l’Union Européenne est ‘EL’, alors que la norme ISO (3166-2) lui attribue le code ‘GR’ (également utilisé pour les domaines internet en .gr)
Contrôle de la TVA sur encaissements
Contrôle lors de la validation
La TVA sur encaissement reste en attente tant que les écritures d’origine ne sont pas lettrées.
Si elle est déclenchée depuis un document de vente ou d’achat, le montant TTC a été comptabilisé en écritures client ou fournisseur et la TVA sera donc bien comptabilisée lors du lettrage.
En revanche, si elle comptabilisée via une feuille de saisie, il reste possible de comptabiliser de la TVA sur encaissement sans contrepartie à un compte de tiers (en passant directement par le compte bancaire par exemple) et restera alors en TVA en attente.
Un contrôle a donc été ajouté pour exiger un compte client ou fournisseur en cas de TVA sur encaissements.
Cadrage de la TVA en attente
La TVA en attente devrait correspondre aux écritures non lettrées.
Le traitement « TVA en attente », extrait (au format .xlsx) le détail des écritures TVA permettant de justifier la TVA en attente à une date donnée.
Un tableau croisé dynamique par « Groupe compta. marché TVA » et « Groupe compta. produit TVA » doit permettre de vérifier le cadrage avec la comptabilité générale (selon les « Paramètres comptabilisation TVA », ces écritures peuvent concerner plusieurs comptes généraux et/ou plusieurs taux).
En cas d’écart, il faudra vérifier qu’aucune écriture n’a été passée directement sur les comptes de TVA en attente (ce qui n’arrivera pas si « Imputation directe » n’est pas autorisée sur les comptes de TVA).
Livraison à soi-même
Voir article dédié à ce sujet : Comment être soi-même ?
Comme indiqué dans l’article, les « Paramètres comptabilisation » permettent de définir un unique « Compte remise fact. vente ».
Depuis la combinaison du « Groupe compta marché » défini pour la livraison à soi-même et chacun des « Groupe compta produit », l’action ‘Compte rem. fact. par catégorie article » permet de définir un compte spécifique à chacune des catégories.
Celui-ci est alors pris en compte en lieu et place de celui défini en « Paramètres comptabilisation » qui n’est pris que par défaut.
De plus, un « N° client livraison à soi-même » peut être défini en « Paramètres ventes » (à ajouter via « Personnaliser » le cas échéant).
Dès lors, le « Prix unitaire » d’une ligne de document de vente relative à ce « N° client facturé » reprendra le « Coût unitaire » de cette même ligne (coût de transfert).
Articles et stocks
Depuis la liste des « Ecritures comptables article » le « N° document » est cliquable pour afficher le document concerné (plus simple et plus rapide que « Rechercher des écritures » puis sélection de la table associée).
Administration
Objets et autorisations
Lorsqu’un utilisateur vous signale qu’il rencontre une erreur ‘Vous n’avez pas l’autorisation…’ le message vous indique l’objet concerné.
Reste à savoir dans quel(s) ensemble(s) d’autorisations il est présent pour le lui ajouter.
Recherchez « Tous les objets avec libellé ».
Sélectionnez l’objet souhaité puis l’action « Ensembles d’autorisation ».
WanaWho
D’un simple import, ajoutez un ou plusieurs collaborateurs en tant qu’utilisateur (avec ses autorisations, son profil, ses paramètres), vendeur, ressource ou salarié.
Voir page dédiées : Extension WanaWho
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